D'une philippique à une autre... Acrostiche

 


Et saviez-vous qu'en plus de tout le reste qu'on sait, et de tout ce qu'on ne sait pas, ne saura jamais, une septantaine de langues sont mortes depuis 2000, dont (je cite dans le désordre) l'Osage, le Live, le Same d'Akkaia, le Tehuelche, le Dura, l'Apache des plaines, le Mardijker, le Nyawaygi, le Sare... 

Ce que nous constatons une fois de plus, avec étonnement, avec une absence totale de surprise, c'est que 11 victimes, pour les médias mainstream, comme le site de la BBC, c'est incomparablement plus que des dizaines de milliers de victimes... si ce n'est pas du racisme, qu'est-ce donc, I wonder...

Oh, on a l'habitude, c'est toudi la même chose, d'un côté les victimes, et parfois les fauteurs, sont des individus  parfaitement individualisés, des biographies, des destins, alors que dans l'autre cas ce sont presque tous de pures statistiques (qu'on n'hésite pas à mettre en doute), bref des masses.

C'est sûr, une analyse fine montrerait que certains mots sont obligatoires d'un côté, interdits de l'autre, le mot 'terroriste' par exemple, que le pathos doit être hollywoodien d'un côté, absent ou discret ou intermittent de l'autre, et il y a ici une certaine esthétique fleur bleue, ou plutôt blanche.

Il n'y a pas à dire, l'équité prévaut : si vous exprimiez un manque de sympathie pour le trumpfiste, j'ai oublié son nom ; qui venait de se faire refroidir, vous risquiez la prison, mais Trumpf proférant son manque total de sympathie pour Rob Reiner, ça c'est normal, c'est tout à fait trumpfonormal.

Décidément, Trumpf a toutes les caractéristiques d'un faiseur de paix : ainsi il envoie une masse de matériel militaire à Puerto Rico, qui devrait permettre à ses troupes d'envahir plus rapidement le Venezuela et de le soumettre, ne laissant en gros que la Colombie et le Brésil : pax trumpfiana !

Écologie, bien sûr on n'en parle pas sur le site, et on n'y parle pas non plus de Gaza, mais par contre on y parle de la tendance de Carney à utiliser des graphies British, de la nécessité d'utiliser une rhétorique décidée dans ses courriels (pas de bisous!), et des fleurs qui adornent la plage de Bondi.

Philippe HUNT
Homme de lettres et philosophe
Le 16 décembre 2025

Il n'y a pas à dire, l'équité prévaut : si vous exprimiez un manque de sympathie pour le trumpfiste, j'ai oublié son nom ; qui venait de se faire refroidir, vous risquiez la prison, mais Trumpf proférant son manque total de sympathie pour Rob Reiner, ça c'est normal, c'est tout à fait trumpfonormal.

Robert Reiner, dit Rob Reiner, est un acteur, producteur, réalisateur et scénariste américain, né le 6 mars 1947 à New York et mort le 14 décembre 2025 à Los Angeles.
Il accède à la notoriété comme acteur grâce au rôle de Mike Stivic, dit Meathead, dans la série télévisée All in the Family, diffusée entre 1971 et 1979. Cette interprétation lui vaut deux Emmy Awards.
Il s'oriente ensuite vers la réalisation et débute en 1984 avec Spinal Tap, faux documentaire consacré à un groupe de hard rock sur le déclin, qui devient une référence du genre. Il enchaîne avec Garçon choc pour nana chic (1985), puis avec Stand by Me (1986), adaptation d’une nouvelle de Stephen King. Le film rencontre un large succès et devient un classique du cinéma américain. En 1987, il réalise Princess Bride, pastiche de conte de fées qui est considéré comme l’une des œuvres majeures de Reiner. Deux ans plus tard, il signe Quand Harry rencontre Sally, qui renouvelle la comédie romantique et connaît un grand succès critique et commercial. Il poursuit sur un registre plus sombre avec Misery (1990), nouvelle adaptation de Stephen King, qui permet à Kathy Bates de remporter l’Oscar de la meilleure actrice.
Au début des années 1990, Rob Reiner confirme son éclectisme avec Des hommes d’honneur (1992), drame judiciaire militaire écrit par Aaron Sorkin. Le film réunit Tom Cruise, Jack Nicholson et Demi Moore et est nommé à l’Oscar du meilleur film. Il réalise ensuite Le Président et Miss Wade (1995), comédie romantique politique interprétée par Michael Douglas et Annette Bening, qui reçoit un accueil favorable et plusieurs nominations. La suite de sa carrière est plus contrastée avec des résultats inégaux. Il retrouve un certain succès avec Sans plus attendre (2007), qui met en scène Jack Nicholson et Morgan Freeman, puis poursuit avec Un cœur à l'envers (2010) et Un été magique (2012), qui passent plus inaperçus.
En parallèle de la réalisation, il apparaît ponctuellement au cinéma dans des films tels que Nuits blanches à Seattle (1993), Coups de feu sur Broadway (1994), Le Club des ex (1996), Primary Colors (1998), ou encore Le Loup de Wall Street (2013).
En tant que réalisateur, Rob Reiner reçoit plusieurs nominations aux Golden Globes et aux Directors Guild of America Awards, et ses films totalisent de nombreuses nominations aux Oscars. L’ensemble de sa filmographie bénéficie également d’une reconnaissance de la part des grandes institutions américaines du cinéma. Quand Harry rencontre Sally figure au classement de l’American Film Institute comme la sixième meilleure comédie romantique du cinéma américain, tandis que Des hommes d’honneur est classé cinquième parmi les meilleurs films de procès. L’American Film Institute distingue également plusieurs de ses réalisations parmi les meilleures comédies américaines et classe, en plus de deux films déjà cités, Le Président et Miss Wade parmi les plus grandes histoires d'amour du cinéma américain. Par ailleurs, Spinal Tap, Princess Bride et Quand Harry rencontre Sally sont inscrits au National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès pour leur « importance culturelle, historique ou esthétique ».

Le 14 décembre 2025, Rob Reiner, 78 ans, et son épouse Michele Singer Reiner, 68 ans, sont retrouvés morts à leur domicile de Brentwood, à Los Angeles. Le Los Angeles Fire Department intervient à la suite d'un appel pour assistance médicale. Les autorités confirment par la suite que les deux victimes ont succombé à des blessures mortelles par arme blanche.


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