La guerre à Gaza a mis un terme au championnat et aux activités des clubs en Palestine, poussant les athlètes à l’exil. Ehab Abou Jazar entraîne donc l’équipe nationale de foot palestinienne à Doha depuis 2024. Lorsque l’équipe joue, elle a le sentiment d’apporter un peu d’air à la population gazaouie.
Depuis 2024, l’ancien arrière-gauche entraîne l’équipe nationale de foot palestinienne à Doha. Mais c’est la mère d’Ehab Abou Jazar, depuis la tente où elle vit, déplacée, à Gaza après que la maison familiale a été détruite, qui le motive et le conseille. La guerre à Gaza a mis un terme au championnat et aux activités des clubs en Palestine, poussant les athlètes à l’exil.
L’entraîneur espère insuffler l’optimisme de sa mère à ses joueurs. « Elle et le reste de la famille font tout pour regarder nos matchs à la télévision. Ils anticipent l’utilisation du générateur et l’essence à acheter », explique l’entraîneur. « Nous disons toujours que nous sommes une petite famille palestinienne représentant l’ensemble de la population. »
De quoi mettre une « pression positive ». Il l’assure : lorsque l’équipe joue, elle a le sentiment d’apporter un peu d’air à la population gazaouie. « C’est ce qui nous fait tenir debout et nous motive » et « nous pousse à nous battre sur le terrain jusqu’à notre dernier souffle ».
Nadège Dubessay
L'Humanité du 07 décembre 25
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire