La longueur de la sentence prononcée contre Bouse noire est vraiment un problème : pour mettre tout le monde d'accord, je propose 26 ans et 11 mois au lieu des 27 ans : l'importance de la symbolicité d'un chiffre ne doit jamais échapper à l'intensité bienveillante de notre attention.
Évidence d'une autre solution à la problématicité de la sentence de Bouse noire : la solitude qui est imposée à la grégarité de l'animal : nécessité donc de lui trouver de dignes compagnons de cellule : on propose Trumpf et Yahoo, dont l'inhumanité et la minusculité d'âme n'ont pas la moindre limite.
La viabilité ou vivabilité d'une vie sans asocialisation en réseau se pose de manière aigüe en Australie : les jeunes wallabies vont-ils se mettre à lire, ou à jouer au cricket, ou, révolution des révolutions, proclamer leur ardent désir d'aboriginalité en apprenant tous à jouer du didgeridoo ?
La concordance des imbécilités criminelles ne devrait pas nous surprendre : la pensée Bordello rejoint la pensée Trumpfo dans l'intensité et la nature du diagnostic sur la terminalité de l'Europe : la nécessité de fermer les frontières à tout sauf le bœuf aux hormones et les donuts s'impose vrément.
La courte durée de la résistance de nos vaillantes armées ne surprendra personne (est-ce un argument pour faire entrer plus d'immigrants ?) : déjà l'essai d'une arme défensive est fatal à un des rares mirlitaires brexitiques à moitié valides, qui observait le 'testing of a new defensive capability'.
La dénégation et le déni sont deux des armes principales de Trumpfpinocchio (et de beaucoup de ses collègues) : le principe de niabilité universelle préside à toute son activité ou agitation ou inexistence : il n'a pas dit ce qu'il a dit et il a dit ce qu'il n'a pas dit et... continuez vous-mêmes !
Philippe HUNT
Homme de lettres et philosophe
Le 10 décembre 2025

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