Des enfants allongés qui contemplent le ciel… Un nouveau Banksy dans les rues de Londres

 

Un message poétique et emprunt d’espoir en cette fin d’année marquée par les guerres et la montée du fascisme.© CARLOS JASSO / AFP
L’artiste de street art le plus connu du monde, Banksy, a revendiqué ce lundi 22 décembre un nouveau pochoir sur le mur latéral d’un vieil immeuble dans le quartier de Bayswater dans le centre de Londres.
Deux silhouettes noires sur fond blanc. Deux enfants allongés qui contemplent le ciel. Une nouvelle œuvre de street art est apparue dans les rues de Londres et la signature est fameuse. L’artiste britannique Banksy a revendiqué ce lundi 22 décembre ce nouveau pochoir sur le mur latéral d’un vieil immeuble dans le quartier de Bayswater dans le centre de la capitale, sans rien dire d’un graffiti identique détecté dans un autre quartier.
L’artiste, dont l’identité est toujours mystérieuse, a posté une photographie de sa nouvelle œuvre sur son compte Instagram. On y distingue les deux silhouettes qui ont tout de bambins. Allongés sur le dos et chaudement vêtus de manteaux, bonnets et bottes, ils regardent vers le ciel que l’un d’eux pointe du doigt. Un message poétique et emprunt d’espoir en cette fin d’année marquée par les guerres et la montée du fascisme.

Une œuvre dénonçant la répression effacée
Originaire de Bristol, Banksy est l’un des artistes vivants les plus célèbres au monde. Ses pochoirs sont autant de messages politiques, souvent provocateurs, répandus aux quatre coins de la planète dans la plus grande discrétion puisque sa véritable identité est encore mystérieuse.
En septembre, il avait ainsi dessiné sur l’une des façades extérieures de la Royal Courts of Justice de Londres un juge brandissant un marteau sur un manifestant allongé au sol avec une pancarte maculée de sang.
Deux jours plus tôt, près de 900 personnes avaient été arrêtées dans la capitale lors d’un rassemblement de soutien à l’organisation interdite Palestine Action dont 24 militants sont détenus depuis un an après une action contre un site de l’entreprise d’armement israélienne Elbit à Filton, près de Bristol. Certains sont en grève de la faim depuis 52 jours et deux d’entre eux ont été hospitalisées ce week-end.
L’œuvre avait été rapidement dissimulée derrière une bâche en plastique puis effacée. Une sorte de mise en abîme du musellement.

L'Humanité du 22 décembre 25

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire