| Après une frappe israélienne visant un immeuble résidentiel dans le quartier de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 23 novembre 2025. IBRAHIM AMRO / AFP |
Haytham Ali Tabatabaï avait accédé à ce poste après la mort des principaux cadres militaires du mouvement libanais durant la guerre avec Israël. Selon une source proche du Hezbollah, il était auparavant « responsable du dossier du Yémen » au sein du Hezbollah, qui soutient les rebelles houthistes.
Selon la source proche du Hezbollah, Tabatabai était basé à l’étranger et était « revenu au Liban pendant la guerre », au cours de laquelle Israël a décapité la hiérarchie du mouvement.
Son père est d’origine iranienne et sa mère libanaise, mais il a la nationalité libanaise, d’après la même source. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions contre lui en 2016, le désignant comme « terroriste ».
Le département du trésor américain a offert une récompense allant jusqu’à 5 millions de dollars pour des informations à son sujet, précisant qu’il était « également connu sous le nom d’Abou Ali Tabatabaï ». Washington le présentait alors comme « un chef militaire-clé du Hezbollah qui a commandé les forces spéciales du groupe en Syrie et au Yémen ».
(Avec les agences de presse du 23 novembre 25)
| Photo de Haytham Ali Tabatabaï publiée par le Hezbollah dans son communiqué confirmant la mort de son chef militaire. |
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