Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, au moins 67 enfants ont été tués et des dizaines d’autres blessés dans la bande de Gaza, a rapporté, vendredi, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Cela revient, en moyenne, à deux enfants tués chaque jour en un peu plus d’un mois. « Jeudi, une petite fille aurait été tuée lors d’une frappe aérienne à Khan Younès, tandis que la veille, sept enfants ont été tués », précise l’Unicef.
Si l’agence onusienne ne cite pas directement la responsabilité de l’armée israélienne, son porte-parole Ricardo Pires a relevé, lors d’une conférence de presse à Genève, « qu’il n’y a qu’une seule partie au conflit [Israël] qui dispose de la puissance de feu nécessaire pour mener des raids aériens ».
« Comme nous l’avons répété à maintes reprises, il ne s’agit pas que de statistiques, a-t-il ajouté. Chacun de ces enfants avait une famille, un rêve, une vie soudainement interrompue par la violence continue. » Ricardo Pires a rappelé qu’« il n’y a aucun endroit sûr pour eux, et [que] le monde ne peut continuer à normaliser leurs souffrances ». Et d’ajouter : « Nous pourrions faire davantage si l’aide, et l’aide dont nous avons réellement besoin, arrivait plus rapidement. »
(Avec les agences de presse du 22 novembre 25)
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