L’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) – qui représente les médias internationaux en Israël et dans les territoires palestiniens –, a affirmé, lundi, « être consternée » par un nouveau report de la décision de la Cour suprême israélienne sur sa demande d’un accès indépendant à la bande de Gaza.
Depuis le début de la guerre en octobre 2023, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes étrangers d’entrer de manière indépendante dans le territoire palestinien. Israël a plutôt autorisé au cas par cas une poignée de reporters à accompagner ses troupes dans l’enclave dévastée. La FPA avait demandé, il y a plus d’un an, à la justice israélienne de permettre un accès immédiat à Gaza. Le 23 octobre, la Cour suprême israélienne a tenu sa première audience dans cette affaire au terme de laquelle elle a reporté sa décision, donnant un mois supplémentaire à l’Etat israélien pour présenter un plan offrant la possibilité aux médias étrangers d’entrer dans la bande de Gaza.
Or lundi, au terme de ce mois, la Cour suprême a donné un nouveau délai, de dix jours, à l’Etat pour donner sa réponse à cet appel. « La FPA est consternée d’apprendre que la Cour suprême israélienne a une fois de plus accordé une prolongation au gouvernement israélien pour répondre à notre requête », a-t-elle déploré dans un communiqué. « Depuis septembre 2024, le gouvernement israélien a demandé des prolongations l’une après l’autre pour répondre à notre demande d’accès. Ces retards répétés tournent en ridicule le processus juridique », a estimé la FPA, qui compte des centaines de membres.
(Avec les agences de presse du 25 novembre 25)
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