Mohammad Bahjat Al-Hallaq, 11 ans... |
Le ministère, basé à Ramallah, a déclaré que Mohammad Bahjat Al-Hallaq avait été « abattu par des soldats de l’occupation israélienne dans la ville d’Al-Rihiya, au sud d’Hébron », précisant que le garçon avait 11 ans. Jeudi « vers 17 heures [16 heures à Paris], un enfant a été touché par balle au bassin (…) lors d’un raid de l’armée sur le village d’Al-Rihiya », a également signalé Ayed Abu Eqtaish, de l’ONG Defense for Children International Palestine (DCIP). Il a précisé que le décès avait été déclaré dans un hôpital voisin.
Sollicitée par l’Agence France-Presse (AFP), l’armée israélienne n’a pas confirmé l’identité ni l’âge de l’enfant, mais a fait savoir que des soldats avaient tiré sur des personnes leur jetant des pierres à Al-Rihiya. « Des impacts ont été identifiés », a-t-elle ajouté, utilisant une expression qu’elle emploie généralement pour dire que des personnes ont été touchées par ses tirs.
« L’enfant était devant sa maison, et la patrouille de l’armée est passée (…), les jeunes étaient dans la rue, et [la patrouille] leur a envoyé des gaz lacrymogènes », a rapporté à l’AFP l’oncle de Mohammad Bahjat Al-Hallaq, Mohammad Zaki Al-Hallaq. « L’enfant était dans une autre zone, pas avec les jeunes », a-t-il souligné.
Le ministère palestinien a également rapporté que Mahdi Ahmad Kamil, 20 ans, avait été tué jeudi soir par l’armée israélienne dans la ville de Qabatiya, dans le nord de la Cisjordanie. L’armée a déclaré y avoir tué un combattant palestinien après qu’il avait lancé « un engin explosif » en direction de ses soldats.
Le ministère de la santé de Gaza affirme que 170 000 blessés sont en attente de soins
Selon le ministère de la santé de Gaza, administré par le Hamas, 170 000 blessés sont en attente de soins dans l’enclave palestinienne, et 400 000 opérations chirurgicales doivent être réalisées.
Cet été, Mohamed Abu Mughaisib, médecin et coordinateur médical adjoint de Médecins sans frontières à Gaza, expliquait déjà au Monde que « les interventions chirurgicales majeures » constituaient « un véritable défi en raison du manque de matériel chirurgical et de médicaments » ainsi que de « la destruction des hôpitaux ».
Les chiffres du ministère de la santé sont jugés fiables par l’ONU. Les autorités israéliennes interdisant toujours à la presse internationale d’exercer dans la bande de Gaza, les bilans fournis par les différentes parties sont invérifiables de manière indépendante.
(Avec les agences de presse du 17 octobre 25)
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