Bref tour d'horizon avant la tombée de la nuit

 



« No Tech for Apartheid »
Google a licencié 28 de ses employés qui avaient pris part, mardi 16 avril, à une manifestation réclamant à l’entreprise de renoncer à un contrat avec l’armée et le gouvernement israéliens.
Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies devant des locaux de Google à Sunnyvale (Californie), et ont investi des bureaux à Seattle (État du Washington) et à New York.
Certains ont occupé, à Sunnyvale, le bureau du directeur général de Google Cloud (filiale dédiée à l’informatique à distance), Thomas Kurian, durant plusieurs heures.
Ils réclamaient l’annulation d’un contrat de 1,2 milliard de dollars, baptisé Project Nimbus, portant sur des services d’informatique à distance (cloud) fournis par Google et Amazon à l’armée et au gouvernement israéliens.
Certains des manifestants ont brandi des pancartes reprenant la police de caractères et les couleurs du célèbre logo de Google, en lui substituant le mot « génocide », en référence aux victimes civiles palestiniennes de l’offensive d’Israël à Gaza.
Plusieurs personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre mardi après avoir refusé d’évacuer les locaux.
Des employés de Google affiliés au mouvement « No Tech for Apartheid », qui compare le traitement des Palestiniens de Gaza par Israël à l’ancien régime de ségrégation sud-africain, ont qualifié ces licenciements de « représailles », dans une réaction transmise à l’AFP.
« Les mesures prises par Google sont un signe clair que le géant technologique accorde plus de valeur au contrat Nimbus qu’à ses propres employés », ont-ils estimé.

Roland RICHA
Vendredi, 19 avril 2024
https://www.notechforapartheid.com/





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