Wazzani !

 

Te souviens-tu du temps où nous nous baignions dans ce cours d'eau 
sous un ciel immaculé de bleu, 
inondé par un soleil tout en feu?
Nous étions jeunes et insouciants. 
Heureux d'être.
Là-bas, au-delà des collines... 
lointaine et pourtant toute proche, 
la Palestine nous faisait rêver.

J'avais promis de t'y amener un jour. 
Je n'ai pas pu tenir promesse, car le vent a tourné et t'a emportée.

Le cours d'eau coule toujours mais le soleil n'est plus et le ciel s'est assombri.
Il ne me reste que les souvenirs pour espoir !
Là-bas, au-delà des collines... 
lointaine et pourtant toute proche, 
la Palestine demeure.

J'attends que le vent m'emporte !

Par Roland RICHA
Samedi, 20 décembre 2025


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