| Walter Guadagnini, Letizia Battaglia, Dario Cimorelli, Milan, 2025, 264 pages, 38 euros. |
À Portella della Ginestra, elle pose son appareil devant des paysans brandissant des faucilles en mémoire du massacre du 1er mai 1947. À Palerme, sept enfants accrochés à leur mère dans une maison sans eau ni électricité. Son travail montre la vie quotidienne qui, dans ces années-là, est marquée par les crimes de la Mafia. Mais elle va aussi cadrer les fêtes populaires et les rituels religieux, s’intéresser aux enfermés de l’hôpital psychiatrique. Sa théâtralité touche au désespoir, ses images saisissent le regard. L’édition est bilingue.
Christophe Goby
Le Monde-Diplomatique - Novembre 2025
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