L’homme politique a été arrêté puis placé en détention pour « propos élogieux, de sympathie ou d’encouragement à l’égard d’un acte terroriste ». Un acte de « répression » contre ceux « opposés à la guerre et à l’occupation », dénonce une de ses collègues.
Membre du secrétariat national de la coalition Hadash, qui réunit le Parti communiste israélien et plusieurs partis arabes, Ahmed Abbadi est dans le viseur de la justice. Vendredi 19 décembre, le tribunal d’Haïfa a ordonné la poursuite de sa détention, alors qu’il avait été arrêté la veille lors d’un contrôle de routine au point de passage de Qalandiya, entre Jérusalem et Ramallah.
La justice lui reproche d’avoir « publié des propos élogieux, de sympathie ou d’encouragement à l’égard d’un acte terroriste », entre février 2018 et avril 2023. En réalité, il ne s’agit que de messages politiques opposés à la guerre et à la colonisation israélienne. Il n’avait pas été convoqué pour ces faits supposés.
La députée de Hadash, Aida Touma-Sliman, a dénoncé une politique de « répression » visant les « militants politiques opposés à la guerre et à l’occupation ».
Benjamin König
L'Humanité du 22 décembre 2025
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire