Depuis le cessez-le-feu, les regards se détournent de Gaza.
Pourtant, le génocide continue. Les Palestinien·nes sont toujours soumis à une mort lente et calculée par le gouvernement israélien. La population palestinienne est privée de tout : soins, nourriture, eau...
L’intention génocidaire des autorités israéliennes reste inchangée. À part l’arrêt des bombardements en continu, peu de choses ont changé.
Ce que nous voyons aujourd’hui correspond à la situation que nous avons documentée en décembre 2024. Le gouvernement israélien continue délibérément de créer des conditions de vie visant à provoquer la destruction physique des Palestinien·nes à Gaza.
L’aide humanitaire est toujours limitée :
- Manque de nourriture
- Insuffisance, voire absence totale de médicaments dans les hôpitaux
- Infrastructures vitales impossibles à réparer
« Les patients […] arrivent dans notre hôpital et nous ne pouvons rien faire pour leur sauver la vie. Ils meurent à petit feu. »
Témoignage d’un médecin urgentiste de l’hôpital al-Shifa
Les déplacements forcés continuent. Une zone militarisée couvre plus de la moitié de Gaza démarquée par « la ligne jaune ». Les Palestinien·nes qui tentent de la traverser pour retourner dans leurs maisons ou sur leurs terres agricoles ? Abattu·es.
« Des voisins qui se sont rendus à Shuja'iya pour inspecter les dégâts causés à leur maison ont été abattus parce que l'armée israélienne a déclaré qu'ils avaient franchi la ligne. »
Témoignage d’une enseignante de 54 ans
Malgré la poursuite du génocide, la pression internationale et médiatique retombe.
- L’UE renonce à suspendre ses accords commerciaux.
- L’Allemagne reprend son commerce d’armes avec Israël.
- La société civile, elle, ne lâchera rien. C’est maintenant qu’il faut maintenir la pression sur les États.
Nous étions dans la rue le 29 novembre dernier auprès de milliers de personnes pour interpeller la communauté internationale. Tant que les responsables du génocide et leurs complices ne seront pas traduits en justice, nous ne céderons rien !
Votre don, quel que soit son montant, donne toute sa force à notre action en nous permettant d’agir partout et en toute impartialité.
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D’avance merci !
Anne Savinel-Barras
Présidente d'Amnesty International France

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