Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son homologue hongrois, Viktor Orban, à Budapest, le 3 avril 2025. ATTILA KISBENEDEK / AFP |
L’Autorité palestinienne appelle la Hongrie à arrêter Benyamin Nétanyahou
Le ministère des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a condamné l’accueil du premier ministre israélien à Budapest, malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre, dénonçant une visite au « mépris de la justice et du droit internationaux ».
« Le ministère demande au gouvernement hongrois de se conformer au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale en remettant immédiatement M. Nétanyahou à la justice », écrit le ministère, sis à Ramallah, dans un communiqué, dénonçant une décision qui « encourage Benyamin Nétanyahou et son gouvernement à continuer de commettre des crimes, à saper le processus de la justice internationale et à perpétuer une politique d’impunité ».
Tirs mortels sur des ambulances palestiniennes à Gaza le 23 mars : l’armée israélienne dit enquêter
Jeudi, l’armée israélienne a déclaré enquêter sur « l’incident du 23 mars 2025 » dans le sud de la bande de Gaza, lors duquel 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances, tout en affirmant que ses soldats avaient ouvert le feu sur des « terroristes ».
« L’incident du 23 mars 2025 [à Tell Al-Sultan] dans lequel [des membres des] forces [israéliennes] ont ouvert le feu en visant des terroristes qui avançaient dans des ambulances a été transféré à [un mécanisme approprié de l’armée] pour une enquête », a déclaré à l’Agence France-Presse le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l’armée israélienne pour la presse étrangère.
Le colonel Shoshani répondait à une question sur les allégations de « fosse commune » portées par un responsable onusien après que des organisations de secours de la bande de Gaza ont annoncé avoir retrouvé après plusieurs jours à Tell Al-Sultan, quartier de la ville de Rafah, les corps enterrés de 15 secouristes tués dans ces tirs.
« Nous voulons avoir tous les faits de manière précise et nous pouvons également tenir les gens responsables si nécessaire, ou rétablir les faits tels qu’ils se sont produits, et tirer les leçons de cet incident », a ensuite détaillé le colonel Shoshani lors d’un point presse.
L’armée israélienne, qui reconnaît avoir tiré sur des ambulances et des véhicules de secours jugés selon elle « suspects », n’a apporté aucun démenti officiel à l’affaire de la « fosse commune ». Néanmoins, un responsable militaire israélien a déclaré à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que l’armée avait « contacté les organisations [appropriées] à plusieurs reprises pour coordonner l’évacuation des corps en tenant compte des contraintes opérationnelles, [et] comprenant que le processus pourrait prendre du temps, les corps ont été recouverts de sable et de draps de façon à éviter leur détérioration », a-t-il ajouté.
Le Liban condamne les frappes israéliennes contre un centre de santé à Naqoura
Le ministère de la santé libanais a condamné jeudi les « attaques de l’ennemi israélien contre le secteur de la santé », après des frappes israéliennes sur le centre de santé temporaire du Comité sanitaire islamique établi à Naqoura, qui ont également détruit « deux ambulances et un camion de santé », selon le ministère.
« Cette attaque s’ajoute aux attaques répétées menées par l’ennemi israélien contre des centres de santé non militaires depuis le début de l’agression », remarque le ministère, qui appelle la communauté internationale à « ne pas ignorer la gravité de ces attaques ».
La Syrie accuse Israël de vouloir la « déstabiliser » après une incursion dans le sud du pays et une série de frappes
Les autorités syriennes ont accusé Israël de vouloir « déstabiliser » la Syrie après une série de frappes qui ont détruit un aéroport militaire et une incursion sanglante jeudi dans le sud du pays, qui ont fait 13 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
L’armée israélienne a déclaré plus tôt avoir répondu à des tirs d’hommes armés lors d’une opération dans le sud de la Syrie.
« Cette escalade injustifiée constitue une tentative préméditée de déstabiliser la Syrie », a accusé le ministère des affaires étrangères syrien dans un communiqué. L’aéroport militaire de Hama a été « presque entièrement détruit », a-t-il rapporté, évoquant des « dizaines de blessés civils et militaires ». « En l’espace de trente minutes, les forces israéliennes ont mené des frappes aériennes sur cinq régions », a-t-il encore dénoncé. L’OSDH a affirmé que quatre militaires avaient été tués et douze autres blessés dans les raids contre l’aéroport de Hama.
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