Pendant une conférence à Londres, le 31 octobre, l'éditeur du quotidien israélien Haaretz, Amos Schocken s'est prononcé pour l'établissement d'un État palestinien. « La seule façon d’y parvenir est d’appliquer des sanctions contre Israël, contre les dirigeants qui s’y opposent et contre les colons », a-t-il expliqué.
La réaction du gouvernement israélien a été immédiate.
Les ministres de l’Intérieur et de la Culture ont décidé le retrait des publicités gouvernementales.
Le même jour, le ministre de la Justice s’est prononcé en faveur d’un projet de loi visant à imposer des peines de prison aux Israéliens qui préconisent des sanctions contre le pays ou ses dirigeants.
En d’autres termes : la censure et la prison pour avoir exercé la liberté d’expression.
Ainsi, le processus d'occupation et de colonisation de la Palestine trouve son aboutissement naturelle dans la répression.
D'un côté, l'extermination et le génocide... de l'autre, le fascisme.
Il y a comme un remake de l'histoire. Les juifs antifascistes en savent quelque chose. S'ils ont oublié, le peuple Palestinien le leur rappelle !
Roland RICHA
Dimanche, 03 novembre 2024
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| L'éditeur du journal Haaretz, Amos Schocken, le 24 septembre 2024, à Jérusalem. © Lior Mizrahi/Getty Images |
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