« Il n’y a pas de plan B au sein de la famille des Nations unies, parce qu’il n’y a pas d’autre agence que l'UNRWA capable de fournir les mêmes activités », a assuré le commissaire général de l’Unrwa, le Suisse Philippe Lazzarini, lors d’une conférence de presse à Genève ce lundi 18 novembre 2024.
« Si vous parlez d’amener un camion avec la nourriture, vous trouvez certainement une alternative mais la réponse est non en matière d’éducation et de santé primaire », a-t-il expliqué.
En octobre, le Parlement israélien, a décidé d’interdire à l’Unrwa d’opérer sur le sol israélien et de se coordonner avec les autorités israéliennes.
Les deux lois prendront effet 90 jours après leur adoption.
M. Lazzarini a expliqué que l’agence qu’il dirige « n’a pas reçu de communication officielle sur comment Israël entend mettre en oeuvre l’interdiction ».
Il appelle la communauté internationale à agir pour empêcher que ces lois soient appliquées. « Si elles sont mises en oeuvre, cela signifie que nous ne pourrons plus opérer à Gaza, (...) coordonner nos mouvements, faire de la déconfliction et donc l’environnement devra beaucoup trop dangereux ».
« Concernant le personnel de l'organisme, il y a une crainte quant à l’insécurité de l’emploi, mais au-delà de cela, il y a une peur réelle que n’importe lequel d’entre eux puisse être ... arrêté », a-t-il affirmé.
Et si, justement, le plan B de l'occupant était d'éradiquer, purement et simplement, toute trace de la mémoire collective du peuple Palestinien dont l'UNRWA est dépositaire depuis la fondation en 1948 de l'entité sioniste en Palestine?
Alors, tout s'éclaircit et s'explique: Au vu de ce qui se passe en Cisjordanie et à Gaza, nous assistons à la mise en oeuvre du plan B.
Il s'étend même aux pays voisins. Il porte un nom: Génocide.
Roland RICHA
Avec l'Afp du 18 novembre 2024
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