Gustavo Petro accuse l'Europe et les Etats-Unis dans le massacre de la population de Gaza.

 

Funérailles des victimes Palestiniennes tuées par des frappes israéliennes dans l’église grecque orthodoxe de la ville de Gaza, le 20 octobre 2023 . ABED KHALED / AP

Sur le réseau social X (ex-Twitter), le président colombien Gustavo Petro pointe du doigt la responsabilité des démocraties occidentales dans le massacre de la population de Gaza. Partageant un bilan de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) faisant état de la mort de deux de leurs volontaires à Gaza, le chef de l’État accuse : “sous les yeux de l’Union Européenne et des États-Unis, 1540 enfants ont été tués à Gaza. Comment est-il possible que des gens qui se disent démocrates permettent cela ?”
Depuis le début de la guerre le 7 octobre, Gustavo Petro adopte une position critique vis-à-vis des opérations armées contre l’enclave palestinienne. En réaction, Tel Aviv avait décidé d’interrompre ses ventes de matériel militaire à la Colombie. Par la suite, le président colombien avait menacé de suspendre les relations diplomatiques. “Si nous devons suspendre les relations avec Israël, nous le ferons. Nous ne soutenons pas les génocides. Nous refusons que le président de la Colombie soit insulté”, avait expliqué le chef de l’État sur X en demandant la solidarité de toute l’Amérique Latine.
Suite aux déclarations du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, expliquant que Tel Aviv faisait face à “des animaux humains”, Gustavo Petro avait estimé : “C’est ce que les nazis disaient des Juifs. Les peuples démocratiques ne peuvent pas permettre au nazisme de se réinstaller dans la politique internationale”, dénonçant un “discours de haine”, pouvant conduire à terme à “un holocauste”.
 
(Avec l'Afp du 20 octobre 2023)

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