100.000 à Londres solidaires du peuple Palestinien

 

Près de 100.000 personnes ont marché samedi après-midi à Londres pour réclamer « la fin de la guerre à Gaza » et soutenir les Palestiniens.
A la mi-journée, les manifestants venus en petits groupes ou en famille ont afflué par milliers dans le quartier de Marble Arch, dans le centre de la capitale britannique, paralysant la circulation des voitures et des bus dans toutes les artères à proximité, a constaté une journaliste de l’AFP.
La cortège qui s’est élancé en direction de Whitehall, la rue qui mène à Downing Street, a scandé sans relâche « Libérez la Palestine », avec des dizaines de drapeaux palestiniens et de pancartes, sur lesquelles on pouvait lire « Gaza: cessez le massacre » ou « Stop à l’occupation ».
Autour de 14H, il comptait près de 100.000 personnes, a indiqué la police de Londres sur X (ex-Twitter).
« On est venus apporter notre soutien car on ne peut pas rester silencieux, regarder les informations et ne rien faire », a affirmé à l’AFP Mariam Abdul-Ghani, étudiante de 18 ans dont la famille est d’origine palestinienne.
« Pour nous, il est important d’être ici pour montrer notre solidarité et remettre en question l’idée que ce sont les musulmans contre les juifs, les Palestiniens contre les Israéliens », a souligné David Rosenberg, 65 ans, membre du groupe des socialistes juifs de Londres.
« Il y a ici des gens qui ont entre 20 et 30 ans, qui ont grandi dans des foyers juifs traditionnels, et qui ne supportent pas ce qui est censé être fait en leur nom », a-t-il poursuivi.
Comme la semaine dernière, le cortège était placé sous haute surveillance, avec un millier de policiers dans les rues et un hélicoptère survolant la marche.
« J’ai des cousins, de la famille et des amis (là-bas) », a raconté Nivert Tamraz, consultante en marketing de 38 ans, venue avec ses enfants pour leur montrer « qu’il faut parfois se battre pour notre humanité et ne pas détourner les yeux ».
« J’ai aussi un ami dont la famille est à Gaza, il n’arrive même pas à avoir de leurs nouvelles, c’est horrible, il ne sait pas s’ils sont morts ou vivants », a-t-elle ajouté.
Un premier convoi d’aide humanitaire venant d’Egypte est entré samedi dans la bande de Gaza, désespérément attendu par ses habitants assiégés qui manquent de tout depuis plusieurs jours.
A l’arrivée du cortège à Whitehall, les manifestants se sont calmement dispersés au fil de l’après-midi, a indiqué la police londonienne.
D’autres mobilisations avait également lieu samedi à Birmingham, dans le centre de l’Angleterre, Dublin ou encore à Cardiff au Pays de Galles, ainsi que dans d’autres villes européennes.

Avec l'Afp du 21 octobre 2023


Crime de guerre en continu... Israël veut intensifier les frappes sur Gaza
L’armée israélienne a annoncé qu’elle allait « augmenter » ses bombardements sur la bande de Gaza dès samedi, en vue des préparations de la prochaine phase de son offensive.
« Dès aujourd’hui nous allons augmenter les frappes (...) », a indiqué le général Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne.
« Nous allons entrer dans les prochaines phases de la guerre dans les conditions qui seront optimales pour nous », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse retransmise en direct à la télévision.
Le général Hagari a également confirmé la présence d’au moins 210 otages dans la bande de Gaza, pour la plupart des Israéliens.
Plus tôt samedi, plusieurs responsables de l’armée israélienne ont visité les troupes sur le front, insistant sur la préparation des forces armées à une possible intervention terrestre dans la bande de Gaza.
« Nous allons entrer dans Gaza, nous allons le faire pour un but opérationnel, détruire les infrastructures et les terroristes du Hamas et nous allons le faire de manière professionnelle », a déclaré lors d’une revue des troupes le chef d’état-major Herzi Halevi.
Dans la bande de Gaza, au moins 4.385 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon le ministère de la Santé. Il s’agit de la campagne militaire israélienne la plus meurtrière contre Gaza depuis le retrait unilatéral israélien du territoire en 2005 après 38 ans d’occupation.

Agence France-Presse du 21 octobre 2023


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