Un officier des gardiens de la révolution , l'armée idéologique de la République islamique d'Iran , a été tué vendredi 31 mars au matin dans un raid israélien visant la capitale syrienne, a annoncé l'agence officielle des gardiens.
« Milad Heidari, l'un des officiers et conseillers militaires des gardiens en Syrie, est tombé en martyr à l'aube ce vendredi, dans l'attaque criminelle du régime sioniste contre la banlieue de Damas », a affirmé Sepah News .
«Silence des assemblées internationales»
L'agence de presse officielle syrienne SANA avait fait état de frappes de missiles ciblées vendredi après minuit au sud-ouest de la capitale, attribuant ces attaques à Israël. C'est la deuxième frappe israélienne près de Damas en moins de 24 heures, après un raid israélien qui a blessé deux soldats syriens dans la nuit de mercredi à jeudi près de la capitale syrienne.
« Sans aucun doute, le régime sioniste recevra une réponse pour ce crime », a averti l'agence des gardiens sur son site, dénonçant « le silence des assemblées internationales » face aux « agressions » israéliennes en Syrie. Principal allié régional de la Syrie, l'Iran soutient le régime de Bachar el-Assad depuis le déclenchement de la guerre civile en 2011 en déployant notamment des conseillers militaires sur le terrain.
«Attaques du régime sioniste»
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, a condamné ce vendredi « les attaques du régime sioniste » contre « certains centres situés à Damas et dans sa banlieue ». Au cours des dernières années, Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, visant à la fois les positions du régime syrien et celles des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, alliés de Damas et ennemis jurés d'Israël. En mars 2022, les gardiens avaient rapporté que deux de leurs officiers avaient été tués dans une attaque israélienne en Syrie, avertissant qu'Israël « paierait pour ce crime ».
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Israël a mené six raids aériens en Syrie ce mois-ci, ciblant notamment deux fois l'aéroport d'Alep, ville du nord du pays où les groupes pro-iraniens ont une grande influence. Israël, voisin de la Syrie, commente rarement les frappes au cas par cas, mais a reconnu en avoir mené des centaines depuis 2011. L'armée israélienne les justifie en affirmant qu'elles sont nécessaires pour empêcher l'Iran de s'implanter à ses portes.
Afp du 31 mars 2023
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