La paix ou l'occupation ?

Netanyahu : "Benny, nous devons mettre en place 

un gouvernement d'union le plus large possible aujourd'hui".

Netanyahu annule son déplacement à l'Assemblée générale de l'ONU en raison du "contexte politique local" lequel indique qu'il ne sera pas reconduit à son poste.
Ce sera donc Gantz qui lui succédera et qui ira à la rencontre de Donald Trump pour faire avancer le processus déjà bien engagé de l'accord du siècle et dont le volet économique a été révélé à Dubaï en juin 2019.
Mahmoud Abbas avait  boycotté la conférence de Manama jugeant la démarche inopportune sans une solution politique qui repose sur le droit international.
Reste donc à savoir si le successeur de Netanyahu est résolu à faire valoir ce droit ou pas.
Au vu du "contexte politique local" la réponse est non.
L'immense majorité des électeurs israéliens non arabes approuve ce qui est convenu d'appeler la "paix de l'occupant"... et le prochain gouvernement de large coalition continuera à appliquer cette "paix" là.
Les électeurs Arabes l'ont très bien compris et l'ont exprimé par leur vote. Sauf que leur expression politique est sans valeur dans le cadre d'un État fondé exclusivement sur l'occupation.
Les 13 représentants qu'ils ont fait élire feront donc de la résistance et c'est cette résistance-là qu'il faut soutenir en vue d'une authentique paix, c'est-à-dire juste et définitive.

Al Faraby
Jeudi, 19 septembre 2019

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