Fragments d'une fête solidaire...

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La jeune résistante avec Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité.
(Photo: correspondant Assawra)

Elle est la vedette de la fête. Elle le sait et elle s'en amuse. Chewing-gum dans la bouche, les yeux pétillants, toujours le sourire aux lèvres, elle se promène dans la fête et répond aux questions.
"Un jeune Palestinien de 17 ans subit quotidiennement les pratiques de l'occupation israélienne", précise-t-elle au détour d'un regard, contredisant Arthur Rimbaud, "On n'est pas sérieux quand on a 17 ans" avait écrit le poète aux semelles au vent.
Les temps changent... très vite en Palestine.
La jeune femme s'arrête. Elle se retourne vers son interlocuteur et lui affirme, parlant du président des Etats-Unis d'Amérique, "Je veux lui dire que Jérusalem restera la capitale de la Palestine".
Elle reprend sa marche. Des inconnus lui font l'accolade et lui glissent des mots à l'oreille. L'invitée de la fête ne comprend pas tout ce qu'on lui dit mais sent qu'elle est en terrain solidaire.
Arrivée sur la scène centrale, devant des milliers de "compagnons de route", elle prononcera quelques mots... elle n'est jamais longue dans ses interventions. Elle va droit à l'essentiel. "Je veux vous dire que les réfugiés palestiniens n'ont pas besoin de l'argent des Américains mais de retourner sur leur terre et retrouver leur dignité. Restons unis face à l'occupation"
La foule l'acclame.
De ses deux mains fragiles, la jeune résistante simule le "V" de la victoire avant de conclure d'une voix enfantine, "Merci la France"
C'est nous qui te remercions jeune fille.

Al Faraby
Lundi, 17 septembre 2018

Heure locale (Palestine)

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