En ces jours, Jean Genet était là... Il raconte.

Le massacre va durer 3 jours. 24 heures sur 24...
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Le 16 septembre 1982, il y a 36 ans jour pour jour… l'armée israélienne est à Beyrouth. Avec ses supplétifs de l'armée du sud Liban, ils assiègent le camp de réfugiés Palestiniens de Sabra et Chatila.
Le massacre va durer 3 jours. 24 heures sur 24.
Les nuits sont éclairées par des fusées lumineuses de l'armée israélienne... les milices fascistes libanaises sont à l’œuvre.
Jean Genet est à Beyrouth, lorsqu’ont lieu les massacres.
Le 19 septembre, Jean entre dans le camp. Il sera l’un des premiers Européens à pouvoir pénétrer sur les lieux et écrira, bouleversé, "Quatre heures à Chatila", témoignage d’une force politique inouïe remis en octobre 1982  à la Revue d´Études Palestiniennes et repris dans L'Ennemi déclaré (Gallimard, 1991)
Ce texte, réquisitoire implacable contre les responsables de cet acte de barbarie, ne commence pas par évoquer l’horreur du charnier. Il commence par le souvenir des six mois passés dans les camps palestiniens avec les feddayin, dix ans avant le massacre de Sabra et Chatila.
Leïla Shahid, amie proche de ce "Captif amoureux" replace cette œuvre dans son contexte historique dans une vidéo qu'Assawra vous invite à visionner.
Écoutons-la.

Al Faraby
Dimanche, 16 septembre 2018

La vidéo :